Douce France, Cher pays de mon enfance

Vendredi 23 mai nous nous apprêtons donc à retrouver notre terre natale après 1 an passé à vadrouiller. Nous ne sommes qu’à quelques kilomètres de la frontière française mais notre moyen de locomotion choisi, l’auto-stop, n’offre aucune garantie de succès.

Néanmoins Tübingen est une ville étudiante et nous sommes un vendredi en début d’après midi. On nous a certifié que beaucoup d’étudiants vont prendre la route cet après midi pour rejoindre leurs familles pour le weekend. Et effectivement un jeune étudiant va nous permettre de faire quelques kilomètres jusqu’à Freudenstadt sans que nous n’ayons attendu bien longtemps. Nous sommes ravis :

Il faut malheureusement vous signaler que cet article, dans un grand élan de courage, a été écrit 2 mois après les faits et nos petites mémoires ne nous permettent pas de nous rappeler du noms de nos conducteurs ainsi que de moult détails. Qu’ils soient quand même remerciés de leur geste !

Un kebab avalé et nous nous remettons à la tâche à la sortie de cette charmante bourgade. Il reste une soixantaine de kilomètres avant d’atteindre Strasbourg :

Une fois de plus l’efficacité allemande est au rendez vous puisque nous enchaînerons 2 conducteurs qui vont nous emmener directement à Kehl, ville allemande faisant face à Strasbourg de l’autre côté du Rhin.

Le premier conducteur, Marcus, parle français, ça fait bizarre et plaisir ! Il conduit avec une jambe cassée, c’est un peu téméraire mais il n’a pas le choix car c’est un producteur de fraise qui doit visiter ses champs qui sont répartis sur plusieurs endroits et c’est actuellement la pleine saison. Très sympa, il est admiratif du périple que nous achevons. Il nous déposera à une dizaine de kilomètres de la frontière et nous n’aurons même pas à attendre 5 minutes pour qu’un Croate vivant en Allemagne nous prenne dans sa voiture. C’est le premier conducteur qui ne parle pas anglais et les compétences de Jez en allemand sont mises à l’épreuve… les cours du lycée semblent  très très loin !

Il nous déposera quand même au bon endroit c’est à dire au pied du pont de l’Europe qui sert de liaison entre la France et l’Allemagne. Nous décidons de franchir cette frontière symbolique à pieds pour immortaliser l’instant :

Et nous voilà finalement en France ! Le plan est de trouver un hôtel Formule 1 qui se trouve juste à coté de la frontière et de profiter du reste de la journée pour visiter Strasbourg.

Nous renouons rapidement avec la télé française…

… pour constater que rien n’a changé et essayons de prendre le bus pour aller en centre ville. Moment de bug pour Romain qui aura du mal à demander 2 tickets de bus… en français. Ce n’est pas faute d’avoir parlé français entre nous deux pendant 1 an et d’avoir croisé beaucoup de nos compatriotes mais se retrouver à pouvoir parler en français avec tout le monde nous fait un choc. Nous avons également l’impression d’avoir une ouïe sur-développée quand nous arriverons dans le centre de Strasbourg car nous comprenons tout ce qui se dit autour de nous et nous nous sentons un peu désorientés par tout ça.

Nous nous remettons doucement de nos émotions en visitant le centre historique de Strasbourg :

C’est très mignon, il y a des canaux, de la verdure, des terrasses et le beau temps !

La cathédrale Notre Dame de Strasbourg :

Nous sommes sur la Grande-île de Strasbourg :

Notre œil averti repérera une crêperie bretonne qui, évidemment, ne pourra nous résister :

Galette copieuse, kir breton, cidre, crêpes,… tout y passe et c’est délicieux !

Samedi matin nous reprenons la route sous un temps maussade… entre les galettes et la pluie, nous ne sommes plus très loin de la Bretagne.

Jules est ambitieux. Rennes d’une traite est-ce possible ?

Nous trouverons finalement une conductrice qui nous déposera à une station de péage à proximité de Sarreguemines. La traversée de la France vient de commencer en suivant l’autoroute Strasbourg-Paris, c’est un chemin que nous allons essayer de poursuivre car il draine pas mal de conducteurs.

Elle nous a malheureusement déposé à un endroit où il n’y a pas foule en ce samedi midi, un peu inquiétant… tout comme le temps. Jez y met pourtant de la conviction :

Et alors que nous pestions contre les voitures qui ne s’arrêtent pas (c’est notre façon à nous de les faire s’arrêter car nous avons la croyance qu’en disant des méchancetés les conducteurs feront une bonne action) un jeune couple nous proposera de nous emmener directement à Metz. Parfait !

Nous avons malheureusement un peu mis l’appareil photo de côté ces derniers temps et nos chers contributeurs n’ont pas été immortalisés dans notre boite à souvenirs. Par contre nous n’avons pas oublier de prendre en photo le délicieux sandwich baguette-rillettes qu’on s’est tapés une fois arrivé à Metz :

Ne faites pas attention à la tête sur la photo on était contents, enfin sauf Romain qui venait de réaliser qu’il avait perdu son chapeau souvenir ramené du Brésil.

Le jeune couple qui nous a pris en stop, Aude et Julien, nous avait prévenu que les habitants du coin n’étaient pas les plus accueillants et nous allons vite nous en rendre compte lors de la prochaine session d’auto-stop. Quelques photos de Metz (que nous n’avons pas pris le temps de visiter) :

Et notre lieu d’auto-stop où nous allons y rester 2 bonnes heures :

Il y a beaucoup de circulation mais personne ne s’arrête pour nous. Nous pensons alors que nous allons devoir nous arrêter à Metz pour aujourd’hui puisque la fin de journée approche et qu’aucun automobiliste ne semble prêt à nous prendre. Les seuls signes que nous recevons sont des doigts d’honneur (au moins 5)… bienvenue en France !

Finalement un jeune covoitureur s’arrêtera pour nous sauver de là et nous emmener jusqu’à Reims. C’était inespéré en partant de Strasbourg ce matin être déjà à Reims ce soir puisqu’il y a quand même 350 km entre les 2 villes.

Nous notons, une fois de plus, que les gens qui s’arrêtent sont soit des voyageurs qui ont déjà pas mal vadrouillés, soit des auto-stoppeurs (mais cela va souvent ensemble) et les personnes qui font du covoiturage. Ça doit représenter 9 personnes sur 10.

Il nous déposera bien gentiment en plein centre ville puisqu’il est déjà autour de 20 heures et que nous devons trouver un hébergement. Un rapide détour au Quick pour avoir du wifi nous donnera une adresse d’auberge de jeunesse tenue par la CCI pour environ 50 euros la nuit.

Nous sommes samedi soir et c’est jour de finale de Ligue des Champions, l’occasion d’allez faire un tour dans le centre et trouver un bar qui passe le match :

Notre visite de la capitale du champagne sera assez succincte puisque dès le dimanche matin nous retournons à notre activité favorite :

Nous avons décidé de ne pas poursuivre vers Paris et nous nous sommes positionnés sur la route qui va vers le grand Nord : Saint Quentin, Amiens, Lille…

Faute de voitures nous allons devoir changer de stratégie et de destination. Fini nos rêves d’autoroutes nous nous rabattons sur la nationale pour aller à Saint Quentin :

Après de nouvelles minutes infructueuses nous revoyons nos espérances à la baisse et Jules se dit qu’il irait bien à Laon :

Bingo ! C’est moins loin et ça parle plus aux conducteurs ce qui fait qu’un jeune gars travaillant dans le bâtiment nous emmènera jusqu’à Laon en faisant un détour de 30 km pour nous, vraiment super sympa une nouvelle fois.

Nous n’apercevrons Laon que de loin :

Nous voulons avancer et nous reprenons la direction de Saint Quentin, toujours plus au nord.

Pas 5 minutes de passées qu’une nouvelle voiture s’arrête. Décidément c’est jour de chance !

Une famille avec la mère qui conduit, le père à côté et le gamin dans le siège auto derrière. Première fois que nous voyons ça, prendre des inconnus avec son enfant à l’arrière ce n’est pas très prudent mais nous allons vite nous rendre compte qu’il y a d’autres choses qui clochent ici : le Kangoo est défoncé, 2 gros éclats sur le pare brise, du plastique en guise de fenêtre et c’est Bagdad dans la voiture. Ils insistent pour nous prendre et nous disent qu’ils vont nous déposer 5 km plus loin, car ici personne d’autre ne s’arrêtera. Soit, nous montons tant bien que mal parmi les détritus et divers objets qui encombrent les sièges et démarrons.

Vous avez pas peur en voiture ? Parce que je n’ai pas le permis ! haha

Et là c’est le pompon, la mère est entrain d’apprendre à conduire et ne sait absolument pas manier sa voiture. Elle mord sur la ligne blanche, fait des slaloms sur la route, fait tousser sa voiture,… un vrai carnage ! Nous sommes en plein délire avec cette famille de cassos, les caméras de confessions intimes se seraient régalées ici. L’occasion d’un bon fou rire pour nous deux mais heureusement qu’ils nous déposeront quelques kilomètres plus loin, hors de question de faire un long voyage dans ces conditions. Pauvre gamin qui n’a pas l’air aidé par ces 2 parents demeurés…

Nous aurons ensuite largement le temps de nous remettre de nos émotions en passant une grande partie de l’après midi auprès de ce rond point :

Personne ne va à Saint Quentin ou quoi ? Alors que nous avons eu le temps d’admirer pendant plusieurs heures les magnifiques paysages de la région, un gentil monsieur s’arrêtera avec son fourgon pour nous emmener à Saint Quentin. Lui il a son permis mais des ennuis avec les flics… décidément le nord nous gâte. Sur fond de musique de cor de chasse pendant 1 heure nous aurons le droit au récit de toute sa vie et son ras le bol de la gendarmerie qui lui cause quelques tracas en ce moment puisqu’il s’est fait prendre 2 fois pour des infractions au code de la route. Il préfère aller en taule plutôt que payer !

Nous arriverons malgré tout en bon état à Saint Quentin et le monsieur voudra même nous inviter chez lui pour boire quelques bières, c’est super sympa mais nous avons de la route :

Nous serons ensuite parmi les premiers clients à tester le nouveau KFC de Saint Quentin qui se trouve être voisin de la maison de notre conducteur. Après la gendarmerie, KFC est donc son second problème du moment puisque ça pue la frite et les gens balancent leurs déchets partout…

Nous nous installons à la sortie de la ville car nous voulons atteindre Amiens dès ce soir. Le centre de Saint Quentin vu de loin :

Il faudra revenir visiter ces villes situées hors des sentiers touristiques une autre fois.

Nous sommes dimanche soir, jour de fête des mères, et sommes persuadés que nous allons trouver le bon client qui habite à Amiens et est venu voir sa famille pour le weekend à Saint Quentin. Après une attente de moins d’une heure nous tombons sur la bonne personne, un jeune super sympa qui nous déposera directement dans le centre d’Amiens. Comme souvent avec les conducteurs nous racontons notre aventure et lui nous avoue qu’il a perdu 50 kg en un an en se mettant juste au vélo d’appartement. Nous sommes impressionnés par sa prouesse  :

Nous trouvons un petit hôtel dans le centre ville tenu par un couple très sympa qui voudrait bien nous emmener à Rouen mais dans seulement 2 jours. Nous n’avons malheureusement pas le temps d’attendre. En 2 jours de stop, depuis Strasbourg, nous avons tout de même bien avancé et nous pensons être dans les temps pour arriver à Rennes le 28 mai.

Nous nous autorisons donc un peu de repos et visitons le centre d’Amiens en ce dimanche soir :

La fameuse cathédrale d’Amiens, qui fait la renommée de la ville :

Le centre d’Amiens est très joli et les canaux sont ici aussi très présents :

Le parc Saint Pierre :

Lundi 26 mai c’est l’heure d’aller bosser… sous la pluie :

Romain n’est pas très motivé par ce temps surtout qu’en ce moment il est fait de sucre et la pluie est son ennemie. Mais Jez se dit que quelqu’un aura bien de la pitié pour 2 chiens mouillés  avec des sac à dos dégueulasses qui dégoulinent ?

Finalement c’est Mahmoud, un égyptien, qui va nous tirer de cette galère puisqu’il fait la route vers Rouen. La voiture n’est pas à lui c’est pourquoi nous comprendrons plus tard que ce n’est pas trop grave qu’on la salisse un peu. Mahmoud se marre toutes les 2 secondes et nous passerons un très bon moment avec lui. Il est venu depuis quelques années en France pour travailler et il étudie actuellement pour devenir prof, la situation étant quelque peu compliquée en Egypte. Nous arriverons à Rouen sous le soleil :

Nous commençons à être très proche de la Bretagne et décidons de poursuivre la route, ne visitant que quelques rues du vieux Rouen :

Nous nous mettons ensuite sur une route à la sortie de Rouen qui voit passer tous les conducteurs qui vont vers le sud.

Si vous vous demandez comment nous faisons pour aller d’un point à un autre ou trouver un endroit nous devons vous avouer que c’est souvent la même technique. Il faut commencer par trouver un endroit avec du wifi (généralement un Mcdo, tant qu’à faire), regarder sur google maps les routes qui relient 2 villes puis étudier le plan de la ville d’où on part pour identifier le spot idéal : de la place pour s’arrêter, de la visibilité, du trafic mais pas une autoroute non plus, les commodités (restauration, logement au cas où,…) en gros ça prend pas mal de temps. Ensuite avec le smartphone nous mettons la carte en cache et soit nous marchons pour rejoindre notre lieu de stop soit nous étudions le réseau de bus pour aller là où nous voulons. En arrivant ensuite dans une nouvelle ville il faut approximativement refaire la même chose, les nouvelles technologies étant bien utiles. Faire du stop, c’est tout un métier !

Pour sortir de Rouen nous avons donc choisi ce lieu :

Caen c’est un peu ambitieux mais nous nous refusons rien.

C’est alors que Jean François va surgir et nous propose de faire quelques kilomètres pour nous déposer ensuite sur une aire d’autoroute entre Rouen et Caen. Très sympa il nous racontera sa vie pendant le trajet et découvrira avec émerveillement le périple que nous avons fait, notre rencontre a suscité de nouvelles envies de voyage chez lui :

Il voudra même faire un détour jusqu’à Caen (120 km aller-retour pour lui) pour nous déposer là bas mais c’est beaucoup trop loin, nous refusons. Merci à lui pour la route et alors que nous nous disons au revoir sur la station service, Romain voit une plaque d’immatriculation dans le 35 sur le parking et montre Jules à la personne. Elle accepte directement de nous emmener à… Saint Malo ! Nous n’osons pas croire que nous serons ce soir à moins de 50 km de chez nous. Nous nous disons maintenant que nous serons trop tôt à la maison car nous voulons y arriver le 28 mai pile. Mais nous ne pouvons pas louper une telle occasion et montons avec Bénédicte dans sa voiture en direction de la Bretagne.

Elle a aussi pas mal voyagé et nous racontons une nouvelle fois nos aventures (au bout de quelques jours de stop nous sommes devenus des experts pour raconter nos histoires) ce qui fait que la bonne ambiance et la décontraction règne dans la voiture jusqu’au moment où un objet se trouvant sur la route va percuter la voiture. Et là c’est le drame !

Nous avons crevé et devons nous arrêter immédiatement sur le bord de la route. Bénédicte travaille à Saint Malo et était parti à Beauvais pour la journée, elle qui était déjà en retard, ça ne l’arrange pas du tout surtout que c’est la voiture de sa société.

Nous sommes désormais coincés au milieu de nulle part :

L’auto stop réserve toujours quelques surprises tout comme les nouvelles Clio de chez Renault qui n’ont pas de roue de secours… bien étrange procédure et nous sommes maintenant comme des couillons. Heureusement le patrouilleur arrivera rapidement et le dépanneur également pour remorquer la voiture au garage le plus proche.

Nous voila donc tous embarqués avec le dépanneur du coin pour de nouvelles péripéties.

Fervaches vous connaissez ? Nous non plus. Il y a environ 400 habitants et cette commune se trouve à environ 15 km de Saint Lo dans la Manche. C’est là que nous atterrissons en cette fin de soirée. L’assurance de Bénédicte permettra de lui payer un taxi pour rentrer chez elle, la voiture étant immobilisée :

Nous, nous devons nous débrouiller pour sortir de là. Toujours est-il que nous aurons bien rigolé avec ces petites complications.

Nous reprenons nos sacs à dos et marchons vers le bourg de Fervaches et la ville de Saint Lo en espérant tomber sur une bonne âme :

Il n’y a pas âme qui vive par ici et la nuit est entrain de tomber. Nous pensons sérieusement que la situation se complique de plus en plus mais oh miracle une voiture s’arrête pour nous. La jeune fille propose de nous emmener au village suivant (qui est un peu plus gros) et propose de nous remettre à proximité de l’autoroute. C’est super gentil mais ça ne nous sauve pas complètement quand elle décide d’appeler une autre copine qui fait la route jusqu’à Avranches et qui pourrait nous emmener. Décidément les gens sont vraiment trop gentils et nous voila embarqués dans une nouvelle voiture en direction d’Avranches. Ça c’est joué à 2 minutes près mais nous sommes sauvés pour ce soir. Un énorme merci à elle et à sa copine :

Nous pouvons retrouver notre ami l’hôtel Formule 1 qui représente souvent la solution d’hébergement au meilleur prix :

26 mai au soir et nous sommes aux portes de la Bretagne, un peu en avance pour une arrivée le 28 à Rennes. Le 27 mai nous décidons donc de faire la route vers Fougères et de rester là bas pour la journée, il ne manquera que 30 kilomètres à faire le 28.

Nous reprenons donc position pour un de nos derniers trajets :

Un jeune nous prendra assez rapidement dans son camion frigorifique, très sympa aussi, il envisage de partir dans quelques jours à Amsterdam en autostop, nous lui souhaitons bonne chance  :

Le sac à dos un peu refroidi nous avons ensuite le reste de la journée pour glander et visiter Fougères, ça change un peu des villes à l’autre bout du monde !

Nous avons retrouvé la Bretagne et ses traditions culinaires. Le château de Fougères :

Fougères est une jolie petite ville très calme en ce jour de semaine.

Nous en profitons évidement pour faire un détour par la crêperie :

C’est un vrai bonheur que de retrouver la bouffe française depuis quelques jours, on peut vous affirmer qu’il y a pas mal de jours où nous en avons rêvé.

28 mai 2014, 28 mai 2013. Un an a passé. Il y a 366 jours nous arrivions à Saint Pétersbourg et nous voilà désormais sur le chemin de la maison. Instant particulier où tout plein de souvenirs se mêlent mais pour l’heure nous sommes excités à l’idée de vivre ses dernières heures vers Rennes :

Cette fois nous y sommes et c’est la dernière fois que nous faisons de l’autostop sur la route à la sortie de Fougères :

Un technicien du son qui était en mission sur Fougères s’arrêtera rapidement pour nous et nous déposera sur la rocade de Rennes, à l’opposé d’où nous habitons :

Nous avons décidé de finir cette aventure à pieds et nous allons donc marcher le reste de la journée pour rejoindre notre ville, Betton :

Il y a approximativement 20 km et avec nos gros sacs sur le dos c’est au final une bonne épreuve que de traverser Rennes puis de suivre le canal d’Ille et Rance :

Pas de doute, une histoire de menhir, nous sommes bien de retour en Bretagne !

Les kilomètres défilent et les souvenirs avec :

La fatigue se fait également sentir mais alors que nous arrivions à proximité de Betton nous apercevons une vache qui semble en difficulté dans un champ. En effet la tête d’un veau, qui semble mort, pend de son arrière train…

N’étant plus à une péripétie près Romain part chercher de l’aide auprès du fermier :

pour se rendre compte au final qu’elle est en train de vêler mais que tout va bien. Pour les cours de biologie animale, nous avons encore du boulot. L’occasion de taper la discut’ avec le fermier qui nous donnera beaucoup d’explications :

Nous n’aurons malheureusement pas la chance de voir le petit naître, ça peut durer des heures.

Cette fois-ci on dirait qu’on y est :

Nos sommes très impatients de rentrer chez nous, revoir nos familles et d’être si proche de la conclusion du voyage. C’est en fin d’après-midi que nous immortalisons nos derniers instants après avoir passé cette dernière année à travers le monde :

Nos chemins se séparent ici, c’est un moment spécial que nous vivons et il faudra quelque temps pour réaliser tout ce que nous venons de faire. Merci à tout le monde de nous avoir suivi, merci à tous les gens formidables que nous avons rencontré, merci, merci, merci !

Nous vous donnons rendez vous très bientôt pour un dernier article bilan du voyage pour tout savoir !

Pour voir toutes les photos de notre aventure en autostop sur les routes françaises vous pouvez cliquer ici.

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