Ach So ! On repart pour un tour ?

18 mai 2014, nous prenons donc place dans l’avion en direction de l’Allemagne… nous avons passé 4 mois en Amérique du Sud et le fait de rentrer en Europe est quelque chose d’assez étrange. Malgré tout, pour faire les choses en douceur, nous avons choisi de voyager encore un peu avant de rallier notre Bretagne natale.

Nous sommes vite mis dans le bain de la gastronomie allemande et de ses fameuses « wurst » :

Pour parler un peu du confort de l’avion, voyageant en low cost on avait quelques appréhensions, mais au final c’est plutôt pas mal :

L’avion est tout neuf et on a même chacun notre télé, mais les contenus gratuits sont limités… il y a quand même le film Indian Palace qui, bien que très cliché, nous rappellera quelques souvenirs de notre passage au pays des Maharajas.

Nous profitons aussi de ce trajet pour faire la photo qui tue :

En fait ce qui tue, c’est quand on regarde la même photo le 28 mai 2013 :

Et oui, la principale différence vient du fait que Jez est désormais assis à la droite de Romain ! On s’est peut-être « embellis » de l’intérieur, concernant l’extérieur c’est plus discutable. (Attention, nous n’hésiterons pas à censurer les commentaires qui approuveraient cette affirmation).

Sinon niveau gastronomie à bord, c’est convenable, on a de quoi manger même sans payer d’extra.

On mange, on boit, on regarde des films…. et aussi notre progression :

Et notamment le moment où l’on a techniquement fait le Tour du Monde !

Dans l’euphorie du moment, nous n’avons pas pensé à dormir, nous arriverons donc le lendemain matin à Francfort un peu vannés. Les lecteurs les plus attentifs et avertis se rappellent peut-être de Katy, une allemande que nous avions rencontré en Juin dernier à Irkoutsk et que nous avions revue en Mongolie ?

Et bien, nous avons prévu d’aller lui rendre visite à Tübingen où elle vit… mais avant nous resterons chez une amie à elle, Anna, qui vit en coloc’ à Francfort.

Nous faisons donc nos premiers pas en Europe en ce 19 mai. C’est sous un beau ciel bleu que nous découvrons ce haut lieu de la finance qu’est Francfort. Parlant finance, nous voilà d’ailleurs à manipuler à nouveau des euros, ça fait bizarre… fini les taux de change et bonjour les nouveaux billets de 5 euros que nous n’avions pas encore eu la chance de voir.

Nous irons déposer nos affaires chez Anna, mais ne rencontrerons pour le moment qu’une de ses 2 colocataires. Nous ne nous éternisons pas et retournons faire du sightseeing :

Nous sommes assez choqués par le calme de cette ville… on est vraiment plus habitués à ça.

Nous irons ensuite manger dans une bonne brasserie… quoi de mieux qu’une bière après une nuit blanche pour nous donner la patate ?

Entre le processus de digestion et l’effet de la bière, nous repartirons de ce restau avec une énergie débordante…

Nous nous promenons donc dans la vieille ville que l’on appelle Altstadt dans la langue de Goethe. Il faut dire que c’est plutôt mignon, ça peut même faire un peu penser à la Belgique :

Nous irons ensuite aux bords du Main, rappelons que la ville s’appelle Francfort-sur-le-Main, où nous nous poserons tranquillement dans l’herbe, en s’autorisant même une sieste bien méritée.

Un hélicoptère de la police perturbe notre tranquillité… il semble chercher quelque chose dans l’eau :

Nous retournons ensuite nous promener et irons même en haut d’un centre commercial qui offre une vue panoramique sur la ville :

Ensuite, nous prenons le chemin de la maison tout en continuant à lever les yeux pour admirer les bâtiments de cette paisible ville :

Ci-dessus, le très joli (de l’extérieur en tout cas) opéra de Francfort.

Ensuite, nous rencontrerons Anna, notre hôte, ainsi que ses 2 colocs, Paula et Vera. Nous passerons une très bonne soirée en leur compagnie, et irons dîner tous les 5 dans un restau bien sympa.

Le 20 mai, nous faisons une bonne grâce mat’ et prenons aussi un peu de temps pour bosser dans notre charmant appart.

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Mais bon, vu le ciel bleu qui s’offre à nous, ça serait une honte de ne pas sortir voir les jolies voitures allemandes :

En tant que fans de grande gastronomie, on va craquer pour une Currywurst mit pommes (saucisse au curry avec des frites pour les incultes). Si la nourriture allemande n’est pas ce qu’on peut qualifier de très diététique, nous apprécions ses saveurs.

Nous ferons ensuite un petit tour du côté de la bourse, si le taureau en impose moins qu’à Wall Street, ici il est accompagné de son pote l’ours qui semble être tout penaud.

Après quelques pas supplémentaires, accablés par la chaleur…

… nous craquons pour une bière (et même un bretzel pour Jez), difficile de faire plus cliché :

Puis, courageux, nous reprenons la ballade…

Ci-dessus, la tour de la Banque Centrale Européenne.

… avant de craquer pour une glace hors de prix :

On va aussi assister à un meeting passionnant pour les élections européennes…

Fait plus marquant, Romain va s’éclater le pied dans une caisse de supermarché :

Des rumeurs disent qu’il en a fait exprès parce qu’il était jaloux de l’orteil de Jez :

Romain tiens à démentir ces rumeurs sans fondement… il précise qu’avec son joli plâtre il n’avait pas besoin de ça pour se faire remarquer.

Le soir, nous irons dîner avec Anna, sans omettre cette fois de faire une photo souvenir :

Un grand merci à elle (et à ses coloc) pour nous avoir accueilli chez elle juste parce que nous avons une amie en commun.

Le lendemain matin, nous quittons Francfort et allons tenter de rallier Tübingen pour revoir notre amie Katy. Tenter ? Bah oui, après avoir trouvé un carton dans une poubelle, carton que nous avons tout naturellement prénommé Jules, n’en déplaise à César. Dans un premier temps, nous essaierons d’aller à Stuttgart, grande ville la plus proche de Tübingen.

Nous voilà donc à faire le tapin dans le centre de Francfort… les conditions sont quand même bien moins rudes qu’aux USA en janvier, on ne se gèle plus les c…lles !

On va attendre pas mal, sans grande réussite, à part quelqu’un qui fait le trajet le lendemain, personne ne va s’arrêter pour nous. On avait lu sur internet qu’il existait un bon « spot » pour faire du stop sur une aire située en périphérie de la ville. Après 2 heures de temps, nous décidons donc de prendre le métro et d’aller tenter notre chance là bas.

Nous finissons par tomber sur l’aire en question :

Nous galérons à trouver quelqu’un… les gens font souvent des petits trajets. Difficulté supplémentaire, un autre auto-stoppeur va arriver. C’est un Polonais qui compte rallier l’Espagne en stop, il est parti de chez lui l’avant veille… il carbure bien ! Il ne mettra d’ailleurs que quelques minutes à trouver un chauffeur, il faut dire qu’il a une approche assez agressive et ça semble fonctionner.

Encore quelques minutes plus tard… 2 nouveaux auto-stoppeurs arrivent (un couple). Eux se mettent un peu après nous sur l’aire… décidément, c’est très fréquenté ici !

Nous finirons par trouver quelqu’un qui va nous déposer une 30 aine de kilomètres plus loin. Vu que nous ramons depuis le matin, nous acceptons avec plaisir. Il va nous déposer sur une autre aire un peu avant sa sortie.

Et là, alors que nous sommes à peine posés sur cette aire, un gars vient nous parler :

« je vais à Stuttgart, vous voyez la Mercedes là bas ? »

« Celle là ? : »

« Oui, attendez moi là, j’arrive ! »

Génial, en quelques minutes nous avons trouvé notre bonne âme du jour en la personne de Jürgen. Il est directeur des ventes pour plusieurs pays d’Europe d’une boite assez importante, genre le bon job quoi… il fera même une conférence téléphonique dans sa voiture avec un français, dont on reconnaîtra une nouvelle fois assez facilement l’accent, et un espagnol. Ça discute de contrats et de gros sous, c’est assez surréaliste. Jürgen a beaucoup voyagé, c’est pas notre petit tour du monde qui va l’impressionner… il nous raconte pas mal d’histoires dont une anecdote croustillante où il explique qu’il a du manger du foie de tortue en Chine.

Nous ferons aussi quelques pointes de vitesses à plus de 220 km / h … la magie des autoroutes allemandes… et de sa voiture car on ne ressent pas du tout qu’on roule aussi vite.

Alors que nous approchons de Stuttgart, Jürgen appelle sa femme, qui ne décroche pas, puis trifouille son GPS… quelques minutes plus tard, il va nous proposer de faire un petit détour de 80 km pour nous déposer à Tübingen avant de rentrer chez lui ! Un peu gênés, mais ne voulant pas galérer à Stuttgart comme nous avons galéré à Francfort, nous acceptons.

Avant de se dire au revoir, nous immortaliserons la rencontre :

Nous le remercierons chaleureusement, il nous répondra que ça lui fait plaisir d’aider les gens, en particulier les voyageurs… difficile de trouver plus gentil, ce périple en stop commence de fort belle manière.

Nous voilà arrivés, il est l’heure de dîner, et comme Katy n’est pas disponible avant 21 heures, nous prenons le temps de boire à la santé de notre sauveur et de continuer dans la gastronomie locale avec une bonne flammekueche !

Le soir, nous retrouvons donc Katy, qui vit avec son copain Alex. C’est super sympa de la recroiser quasiment 11 mois après l’avoir rencontrée en Russie, la boucle est bouclée.

Nous irons prendre une bière dans un Biergarten, ces grandes tablées réservées aux buveurs de bières, situé sur les berges du Neckar, le fleuve qui passe ici.

Le lendemain, nous visiterons cette charmante ville étudiante en compagnie de Katy. Elle vit dans un charmant appart situé dans cette jolie maison :

La ville est vraiment paisible et mignonne :

Sur la rivière, vous pouvez faire un tour en stocherkahn, bateau piloté grâce à un grand bâton qu’il faut appuyer dans le fond de l’eau pour avancer. C’est une des attractions de la ville et chaque année une course, très populaire, est même organisée.

Nous continuons notre tour par la visite du château, désormais faisant partie de l’université (quel joli cadre pour étudier).

C’est aussi l’occasion d’avoir un joli point de vue sur les environs :

Nous irons ensuite arpenter les jolis coins du centre-ville.

Katy ayant des obligations professionnelles, nous décidons ensuite de nous faire une pause bière pour l’attendre…

Pause qui s’éternisera, et où nous commanderons à manger et même à reboire (mais c’est l’occasion de faire une jolie photo) :

Le soir, on fera un dîner convivial chez nos hôtes :

Le 23 mai, nous devons malheureusement quitter Katy et Alex et retourner sur la route, c’est que nous voulons arriver en Bretagne le 28, on a du pain sur la planche. Petite photo souvenir avant de se dire au revoir. Merci à Katy et Alex de nous avoir accueillis, ça nous a fait plaisir de retrouver sa bonne humeur permanente !

Nous nous éloignons un peu du centre et nous plaçons sur la route pour aller en direction de … la France !

Et oui, si tout se passe bien, grâce à notre Jules, nous espérons arriver à Strasbourg aujourd’hui.

Toutes les photos de notre bref passage en Allemagne se trouvent ici.

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