Le train entre Varanasi et Gaya devait être le dernier mais … qu’est-ce qu’on fout à Calcutta ?

Vendredi 1er novembre 2013, après un trajet en train de nuit depuis Tundla, nous posons nos valises à Varanasi. Nous commençons notre visite par une bonne heure de marche avec nos sacs à dos pour rejoindre notre point de chute, la Sagar guesthouse. Nous y avons fait livrer le Lonely Planet du Myanmar (notre prochaine destination !).

La pause resto est l’occasion de montrer que nous appliquons avec rigueur les conseils en matière de savoir-vivre que la baronne de Rotchschild nous a enseignés !

Nous irons ensuite nous promener le long des ghâts, ces escaliers qui longent le Gange. Varanasi  (aussi appelée Bénarès) est une ville sacrée pour les hindous qui y affluent en nombre pour purifier leur âme en se baignant dans le Gange ou tout simplement pour y mourir car c’est pour eux la meilleure fin possible.

En soirée, c’est très animé autour du ghât principal, le Dasashhwamedh Ghât.

Jez en profitera pour s’offrir les services, certes un peu forcés, d’un ostéo local. C’est notamment l’occasion de se faire remettre les cervicales en place.

Au retour, nous devrons nous frayer un chemin entre les vaches …

… mais aussi entre les passants …

… et enfin entre les véhicules, du classique en Inde.

Le lendemain, nous nous levons au chant du coq (ou presque) pour aller voir les fameuses ablutions dans le Gange. S’il y en a toute la journée, les heures de forte affluence sont le début de matinée et la fin d’après-midi.

Nous ne nous risquerons pas à imiter ces indiens, le Gange reste un fleuve hyper pollué, et nos pauvres petits organismes ne sont pas préparés à ça.

Au retour, nous nous laisserons tenter par une dégustation de street-food (ce que nos organismes tolèrent pour le moment). Au menu, une « pizza » à l’indienne, c’est du tout bon.

L’après-midi, nous retournerons nous imprégner de l’ambiance des ghâts le long du fleuve.

Le soir, nous irons voir les crémations au Manikarnika Ghât. L’ambiance y est surréaliste. Des processions défilent en continu, les morts arrivent à la chaîne. Mis à part la famille qui transporte le corps et chante, tout le monde semble indifférent à ce qui se passe. Un vendeur de thé, nous proposera même un « tchai » dans une petite coupelle en terre cuite. Des chiens sont aussi là, à l’affût des restes, miam.

Pour détailler un peu, les familles arrivent donc avec le corps qui est enroulé dans un linceul souvent recouvert lui même d’un papier doré et de fleurs par exemple. Le corps est ensuite trempé dans le Gange puis placé sur un bûcher (à priori les bûchers sont allumés en continu depuis des centaines d’années) où il mettra environ 3 heures à se consumer. Les restes seront ensuite jetés dans le Gange. A noter également que certaines personnes, comme les morts de la variole ou les victimes d’un cobra sont dispensés de crémation et donc directement jetés dans le Gange. C’est vraiment impressionnant, l’Inde est vraiment un monde à part.

Nous retrouvons ensuite Jess et Raph qu’on avait pas revus depuis Agra ! Après le spectacle auquel nous venons d’assister, quoi de mieux qu’on bon plat de pâtes.

Le lendemain, après une bonne grasse mat’, nous irons manger un peu plus local (si l’on fait abstraction de ce que Romain tient dans sa main droite, c’est même complètement local).

Nous rejoindrons ensuite encore Jess et Raph avec qui nous avons décidé de faire une ballade en bateau. Nous avons choisi ce jour pour la ballade en bateau car aujourd’hui c’est le Diwali, la fête des lumières. Selon le gérant de notre hôtel, c’est un peu le nouvel an Indien aussi (en tout cas en termes de business, on change de livre de compte par exemple…). Bref, on nous à promis des lumières partout sur les rives du Gange.

Le résultat sera plutôt décevant, car il n’y a en fait rien de spécial ce soir.

Au loin, nous verrons les bûchers :

Puis nous nous rapprochons du Ghât principal pour assister aux cérémonies qui ont lieu tous les jours vers 19 heures. Nous ne sommes pas tous seuls pour le coup :

Au final, il vaut mieux descendre du bateau pour apprécier ce qui se passe sur la rive, et comme de tout façon notre heure de bateau se termine, ça tombe plutôt bien.

Encore une fois, nous sommes interpellés dans la rue « Oh, mais c’est les gars du blog OnZeRoadAgain ! On peut avoir une photo avec vous SVP ? » . Evidemment, nous répondons toujours avec amabilité à ces incessantes sollicitations.

Nous irons ensuite dîner dans un restau dont il n’y a pas grand chose à dire (de bien en tous cas), mais c’est l’occasion de faire une photo souvenir tous les 4.

Sur le chemin du retour, nous verrons des choses curieuses, comme un chien qui dort sur une vache.

Ou encore une étable en plein milieu d’un ruelle. On nous explique ici que les vaches font du bon lait car on leur diffuse de la musique relaxante…

Ensuite, nous disons au revoir à Jess et Raph, nos chemins se séparent après s’être croisés plusieurs fois depuis près de 2 mois. Eux vont visiter le Sri Lanka avant de rentrer en France après 11 mois de voyage !

Avant d’aller se coucher, nous faisons une petite virée sur le toit de notre guesthouse afin de profiter du vacarme ambiant. Pour fêter Diwali, tout le monde achète des feux d’artifice. Tout au long de la soirée, les gens les font exploser, mais c’est aux environs de minuit qu’il y en a le plus. Cela donne un spectacle son et lumière à 360°, c’est vraiment une chouette ambiance (sauf pour ceux qui souhaitent dormir).

Lundi 4 novembre 2013. La journée commence par ce qui aurait du être l’événement de la journée. Pris d’un coup de folie (ou d’un élan de lucidité), Jez a décidé de perdre quelques années en 5 minutes.

Avant :

Après :

Puis nous irons une dernière fois le long des Ghâts.

Nous verrons également un autre Ghât de crémations assez impressionnant. Il n’y a pas grand monde, mais on voit vraiment bien ce spectacle toujours aussi spécial à nos yeux. Cela permet de réfléchir sur nos différences de points de vue par rapport à la mort.

C’est sur cette note que nous quittons Varanasi, nous nous rendons ensuite à la gare pour y prendre un train direction Gaya. C’est de là que décolle notre avion pour la Birmanie dans 4 jours.

Seulement, les plans vont être un peu bouleversés par ce qui va se passer dans ce train. Alors que nous venons tout juste de monter dans le train, nous nous délestons de nos sacs. Nous posons nos petits sacs à dos sur la banquette sur laquelle nous allons nous asseoir, puis nos gros sacs sur des banquettes en hauteur. Mais après avoir posés nos sacs là haut, lorsque nos yeux redescendent vers la banquette du bas… le sac de Jez à disparu. Le temps de réaliser ce qui se passe, il était déjà trop tard pour réagir.

Les pertes sont conséquentes car le sac contenait notamment passeport, carte bancaire, le PC, 350$ changés la veille en vue de la Birmanie… bref un bon pactole pour la personne qui a réussi à subtiliser le sac.

Un peu désemparés, nous décidons quand même d’aller à Gaya, le train étant parti quelques minutes après le crime. Jez commencera par faire opposition sur sa carte bancaire afin d’éviter toute mauvaise surprise supplémentaire.

Une fois à Gaya, nous passerons un peu de temps dans la gare afin de trouver où faire un dépôt de plainte à la police locale. Evidemment, cela se fait sur papier libre, de manière manuscrite, mais c’est tamponné et signé par la police, donc c’est suffisant.

Ensuite nous trouvons un hôtel en face de la gare, c’est un peu cher pour ce que c’est, mais bon, on fera avec pour ce soir.

La partie restau est par contre plutôt correcte et bon marché.

Le lendemain, après avoir contacté l’ambassade de France à Delhi et le consulat à Calcutta (aussi appelée Kolkata depuis 2001, mais pas pour les français apparemment), Jez prend la décision d’aller à Calcutta. L’option semble être la plus pratique car cette ville est située plus près de la Birmanie et de la Thaïlande, les 2 prochains pays sur notre liste. Romain va lui rester à Gaya et plus précisément visiter Bodhgaya en attendant de voir comment la situation de Jez évolue.

Dans la cohue générale, Jez va acheter un ticket de train à 140 roupies, soit moins de 2 euros.

Ce ticket est un « général ticket » qui permet de monter dans n’importe quel train à destination de Calcutta, seule conséquence de son prix dérisoire et de sa souplesse d’utilisation… pas de place attribuée !

En fin d’après-midi, Romain s’en va dans un tuc-tuc en direction de Bodhgaya, tandis que Jez va attendre son train.

Pour Jez, la soirée consistera à attendre le train qui va arriver avec 2 heures de retard. Le départ effectif de Gaya se fera sur les environs de 23 heures. Une fois dans le train, c’est installé par terre que le voyage débutera, c’est très propre et confortable.

Vers 3 heures du matin, une couchette va se libérer, ce qui lui permettra de dormir quelques heures dans des conditions plus acceptables qu’allongé par terre.

Pour Romain, la soirée sera beaucoup plus calme et confortable. Il a trouvé un lit chez Mohammad House (la nouvelle version). Pour 250 roupies la chambre est nickel, il y a de l’eau chaude et le lit est confortable. Ça fait plaisir !

La différence est grande avec l’extérieur où règne un désordre à l’indienne avec une crasse assez impressionnante :

Bodhgaya est une petite ville de 3 000 habitants (mais les chiffres semblent improbables au vu de la population croisée…) réputée pour être un haut lieu de la foi bouddhique. C’est dans cette ville qu’un prince népalais, au 6ème siècle avant notre ère, connut l’illumination après 7 semaines de méditation et devint un bouddha. Dans cette ville converge des milliers de touristes du monde entier en quête de spiritualité. Chaque pays où le bouddhisme est présent dispose d’un temple. Vous l’aurez compris, Bodhgaya est la ville sacrée du bouddhime.

Quelques temples :

Romain passera plus de temps au Be Happy Cafe que dans les temples. Ce bar/restau est une petite merveille de gâteaux faits maison par une anglaise, c’est juste trop bon (quoique c’est pas donné) :

La découverte de la ville sera plus culinaire qu’autre chose pour le premier soir !

Le lendemain, Jez arrive à Calcutta sur les coups de 8 heures. Il décide de se rendre au plus vite au consulat. Le trajet sera l’occasion de prendre le ferry a la sortie de la gare qui est un moyen sympa de débarquer à Calcutta :

Le passage au consulat sera l’occasion de s’informer sur les démarches à suivre. La première chose est de faire une déclaration de vol pour le passeport (et le permis de conduire, même si cela ne servira qu’à son retour en France). Ensuite le consulat contacte l’autorité qui a délivré le passeport pour demander l’autorisation de faire un passeport d’urgence. Comme il possédait une copie de son passeport, cela accélère les démarches. Le passeport sera disponible le lendemain ou le surlendemain.

En perdant son passeport, Jez à aussi perdu son visa indien. Du coup, il va lui falloir une autorisation de sortie du territoire, délivrée par le FRRO (Foreigner Regional Registration Office). Pour appuyer une telle demande, il est fortement conseillé d’avoir un vol pour sortir du territoire et une lettre du consulat.

Ensuite, il ira se trouver une chambre d’hôtel bien miteuse où les cafards vivent en nombre, mangeant les déjections des pigeons qui vivent là… sans oublier nos amis les rats, de quoi ne pas se sentir seul !

Enfin, il ira chez Air India pour se renseigner sur les changements de vol car clairement il est impossible pour lui de prendre le vol entre Gaya et Rangoon en Birmanie dans 2 jours. Par contre moyennant un peu moins de 30 euros, il est possible de changer ce vol pour un Calcutta – Rangoon pour un départ le 15 novembre.

Pour Romain, la journée sera assez calme avec visite de la ville, lecture, dégustation de différents produits,…

Avec visite du marché et ses rues animées

Dès qu’on sort de « l’hypercentre » on retombe tout de suite dans la pauvretée et la saletée :

Les sangliers s’en donnent à cœur joie.

Mais les gamins sont toujours aussi contents de se prendre en photo.

L’occasion de visiter aussi le seul parc de la ville. C’est assez basique mais pour 2 roupies ça fait un peu de calme.

2 roupies soit 2 centimes d’euro…

Puis de finir la journée en musique :

Le tracteur tracte une remorque pleine de caissons de basse qui crachent de la musique dans un vacarme assourdissant. Les indiens se déhanchent derrière en suivant le tracteur. Il s’agit là d’une parade en l’honneur d’un dieu.

Puis Romain ira manger avec une française d’environ 55 ans qui voyage tous les ans, toute seule, en Inde, depuis plusieurs années. Une vrai accro à ce pays qui en a fait plusieurs fois le tour. Il y a énormément d’occidentaux qui sont tombés en amour avec ce pays !

Le 7 novembre, Jez se rend au consulat du Myanmar (Birmanie) pour se renseigner sur les modalités d’obtention du visa pour ce pays depuis Calcutta. Pendant le trajet, le consulat Français appelle pour dire que le passeport est disponible ! le consulat Birman ouvre à 10 heures. Il y apprend qu’il peut avoir son visa pour la Birmanie le lundi 11 s’il dépose son passeport avant midi… reste à aller chercher le passeport en vitesse !

Jez ressort du consulat avec son passeport d’urgence et une lettre à transmettre au FRRO pour appuyer la demande d’autorisation de sortie du territoire. Le passeport d’urgence est valable 1 an et coûte 30 euros. Autrement, il est vert et possède moins de pages qu’un passeport classique… ah et aussi il ne permet pas de rentrer aux Etats-Unis sans visa… ce n’est pas comme si nous avions un vol vers New York le 30 décembre… il faudra régler ça plus tard.

Le temps de retourner au consulat Birman, de remplir leur formulaire ainsi qu’une lettre de motivation (indiquant ce qu’on vient faire dans leur joli pays) et de s’acquitter des 1200 roupies (15 euros) … Le dossier complété sera donné à 11h57, la grille du consulat se refermant derrière lui !

Vu qu’il semble jouable de pouvoir quitter l’Inde le 15 novembre, il va ensuite aller faire changer son billet d’avion pour décoller de Calcutta le 15. Et enfin, la soirée sera consacrée à remplir un formulaire en ligne pour prendre rendez-vous avec le FRRO pour demander son autorisation de sortie du territoire.

Romain quand à lui ira vister le Mahabodhi Temple, lieu saint le plus sacré à la gloire du Bouddha. Le temple, de 52 mètres de haut en forme de pyramide, renferme une statue entièrement dorée qui effleure le sol de sa main droite, attitude traditionnelle de la prise de la Terre à témoin (dixit le Routard). Autour du temple on recense des dizaines de stupas et stèles où les fidèles viennent prier et se recueillir. L’entrée est gratuite mais c’est 100 roupies pour l’appareil photo. Les boites à donations fonctionnent également à plein régime, un vrai petit business !

Il y a également un lac ainsi que l’Arbre sacré, là où Bouddha aurait reçu l’Eveil.

Les bonzes et pélèriens prient en « raclant » le sol puis en se relevant et recommançant ainsi de suite.

La fin de journée se terminera par du Internet Café, lecture et bonne bouffe indienne ! Romain ne sait toujours pas s’il devra prendre l’avion demain pour la Birmanie ou bien s’il pourra modifier son billet et rejoindre Jez à Calcutta.

Le 8 novembre, Jez va commencer par faire un tour au FRRO pour essayer de faire vérifier son dossier afin d’éviter toute mauvaise surprise, en vain. Comme le RDV est fixé à lundi on lui fait signe de repasser plus tard sans même regarder le dossier.

Il ira ensuite se reposer en visitant la cathédrale Saint-Paul, lieu paisible pour le coup :

Pendant ce temps là Romain qui avait son avion pour la Birmanie en début d’après midi essayait de le faire changer le matin même afin de le décaler d’une semaine (suite à l’avancée positive du dossier de Jez qui lui laisse penser qu’il pourra aller en Birmanie plus tard). Suite à un moment improbable où le gars de l’agence Air India lui disait de revenir le lendemain car ça ne marchait pas (mais revenir le lendemain était impossible vu que l’avion partait l’après-midi même) Romain a réussit à finalement faire changer son billet d’avion à la dernière minute. Jusqu’au bout ce n’était pas gagné, il a fallu persévérer avec le mec d’Air India pour qu’il daigne bien réparer son PC (en sortant sa boite à outils et démontant la machine…) et faire le nécessaire pour décaler le billet. Pour 40 EUR, le vol qui partait l’après-midi même est transformé en vol qui part de Calcutta 7 jours plus tard.

L’après-midi fut plus calme en attendant de partir de Bodhgaya le lendemain pour rejoindre Jez à Calcutta. Par contre impossible d’acheter un billet de train à l’avance, tout est complet…

Le samedi 9, Romain embarque donc dans le train direction Calcutta. Levé à 6 heures, ayant du faire en express le trajet de 17 km pour atteindre la gare sur des routes complètement bouchées à cause de festivités religieuses. Mais il arrivera à temps à la gare (au bout de 2 heures de trajet…) pour acheter également un « General ticket » à la dernière minute. Le train étant complet il ne reste plus que ces tickets qui vous donnent juste le droit de monter mais pas de vous asseoir. N’ayant pas envie de voyager par terre comme l’avait fait Jez, au moment de monter dans le train, Romain est allé voir les contrôleurs pour les soudoyer.  Contre un petit backsheesh de 100 roupies (plus 150 roupies pour avoir accès à classe « Sleeper »), le controleur lui trouvera un siège… Qui a dit que le train était complet ? il faut savoir s’adapter à l’Inde parfois !

La journée sera passée dans le train pour Romain avec une arrivée à Calcutta prévue pour 17 heures. L’occasion de voir la misère qui règne dans ce pays avec des dizaines de mendiants qui montent dans le train à chaque arrêt pour espérer récupérer quelques roupies. Il y a également les vendeurs de papiers d’emballages (qu’ils ont volé sur les chaines de production ?) pour que les gens puissent s’asseoir par terre dans les gares ou les trains :

L’après midi, Jez va enfin visiter un peu la ville en compagnie, de Marion, une française croisée au restau la veille et d’un couple d’américains. Cela sera l’occasion de voir le très coloré marché aux fleurs :

Et aussi le grand pont de Howrah :

La suite sera marquée par des retrouvailles émouvantes après 4 jours de séparation, Romain arrivant de Gaya dans la soirée :

Le soir, ça sera repas de fête, au Spanish café. En effet, René est au fourneau et le thème du dîner est repas français.  La musique sera gérée par DJ Romain.

L’ambiance est sympathique et le repas est bon (un bon petit gratin, du poulet avec une quiche maison et surtout une tarte au pomme sur son tapis de confiture de mangue à tomber par terre).

René est ,comme beaucoup de français de passage à Calcutta, volontaire au mouroir de mère Theresa.

Nous voilà donc posés à Calcutta pour une petite semaine (si tout va bien…)

Les photos en rapport avec cet article sont dispatchées dans les galeries Varanasi, Gaya et Bodhgaya et Calcutta qui se trouvent dans la section Inde

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